| | | | | | | | kalios | | Le Loup Blanc-Capitaine |  | | 79 messages postés |
|  Posté le 09-03-2005 à 22:51:56    
| Dans une petite bourgade du nom de Rinua, des pêcheur trouvèrent un matin un panier en osier où dormait paisiblement un bébé. Ils trouvère dans sa main un étrange pendentif fait d'un matériau inconnu mais dont la matière et la pureté ressemble à un diamant. Mais si on y regardait de plus près, on pouvait voir dans ce pendentif une sorte de flamme verte émeraude qui irradiait fiablement. Dans un coin du panier il trouvèrent un papier où il était écrit:
"Kalios: Celui qui détient la vérité"
A suivre...
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| | kalios | | Le Loup Blanc-Capitaine | | | 79 messages postés |
| Posté le 10-03-2005 à 23:42:25
| Le pêcheur qui l'avait trouvé, le recueillit et l'éleva comme son propre fils. Il lui enseignales rudiments de la pêche et de se servir d'une harpe. Il passa toute son enfance à pêcher et surtout à jouer de son instruments et au chant. Son père l'écoutait pendant des heures lorsqu'ils pêchaient ensemble. Chaque fois qu'il entamait une mélodie ses yeux passaient du vert au violet, comme s'il était en transe, sa musique était l'égale des choeurs célestes disait-on. Lui timidement, répondait un merci distrait sans prendre ou sans comprendre le sens des ces compliment.
Mais bientôt l'innocence de l'enfance laissa place à des préocupations différentes. Depuis qu'il avait vu Démétria, il ne cessait de penser à elle. Chaque chanson lui était adressé. Ses chants étaient emplis d'un amour infini pour elle. Il ne désirait qu'une chose: la serrer dans ses bras et ne plus la quitter. Son coeur et son âme lui criaient d'aller la rejoindre et lui avouer cet amour qui bouillonait en lui. Mais il préféra cultiver cet amour en secret, sans rien lui révéler dans les premières années...
A suivre
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| | kalios | | Le Loup Blanc-Capitaine | | | 79 messages postés |
| Posté le 26-03-2005 à 02:10:46
| Un soir alors qu'il venait de fêter ses 17 ans, il décida d'aller sur une colline où il avait l'habitude d'aller. Depuis cette colline on pouvait apercevoir de nuit, le lueurs de la ville se refléter dans le port.
Il s'assit et contempla la voûte celeser dans laquelle la pleine lune brillait de mille feux. En la regardant, il pensa à nouveau à Démétria.
Son amour secret envers elle le rongeait depuis trop longtemps. Quand elle passait devant lui, il croyait crier de toute ses force "je t'aime", mais aucun son ne sortait. Un cri silencieux qui le faisait peu à peu devenir de plus en plus renfermé dans le seul moyen qu'il connaissait pour s'exprimer: sa musique. Lorsqu'il jouait de sa harpe ou qu'il chantait, il se sentait heureux et libre, comme si on lui avait enlevé les chaines qui l'emprisonaient...
Il regarda à nouveau la lune et prit sa harpe dont il tira plusieurs accords harmonieux et il entonna une chanson:
"Séléné, toi, dont la lumière si pure l'obsucrité ne peut maculer,
Aide moi à trouver ces mots qui me sont inconnus pour lui avouer cet amour qui grandit comme la plus belles des roses. Aide moi à lui chanter cet amour dont les racines sont encrées dans mon coeur et dans mon âme..."
Pendant qu'il chantait il vit une silhouette familière se découper à quelques mètres de lui. Il sentit un doux parfum embaumé cette personne. Un parfum qu'il ne pouvait oublier... Cette silhouette appartenait à: " Démétria"...
A suivre
Message édité le 28-03-2005 à 01:31:41 par kalios |
| | kalios | | Le Loup Blanc-Capitaine | | | 79 messages postés |
| Posté le 28-03-2005 à 02:54:39
| Des nuages recouvrirent d’un sombre linceul la lune plongeant la colline dans la pénombre. Démétria avança un peu en direction de Kalios et s’arrêta à un mètre de lui. La lune se reflétait sur ses magnifiques cheveux noirs. Elle regardait fixement Kalios sans rien dire. Un silence pesant empli des mille questions planait entre les deux personnages.
Avait-elle entendu quelque chose ? Si oui, pourquoi ne disait-elle rien ?
Le monde autour de lui commençait à s’effondrer et il se sentait emporter dans un tourbillon de doutes et de craintes. Le vent commença à souffler. On entendait le bruissement des arbres voisins et les vagues s’écrasant contre les rochers. Plus loin sur un arbre on pouvait entendre un hibou. Mais malgré tout ces bruits, le silence de Démétria était assourdissant…
Ne pouvant plus supporter ce silence, Kalios se leva, et commença à marcher lentement. Des perles nacrées commencèrent à ruisseler le long de ses joues. Il laissa tomber négligemment sa harpe à laquelle il tenait tant. Il sentait son esprit se perdre dans les méandres de la folie. Plus rien ne comptait désormais. Même l’espoir, qui reste aux hommes qui ont tout perdu, était mort. Après quelques pas ses forces l’abandonnèrent et il tomba à genoux, les yeux perdus dans le vague. Alors que les dernières onces d’esprits lui échappaient, il sentit une main d’une douceur infinie caresser sa joue. Elle s’accroupit devant lui et le serrant contre elle.
« Pourquoi ne m’as-tu rien dit avant ? » dit-elle.
« J’avais trop peur que mes sentiments pour toi ne soient pas partagés. Chacune de mes chansons t’étaient dédiées »
Elle déposa son index sur la bouche à Kalios.
« Je t’aime Kalios pour toujours et à jamais. »
« Je t’aime aussi Démétria pour toujours et à jamais. »
Il caressa le visage de sa bien-aimée et déposa un baiser sur ses lèvres.
Les rayons de lunes transpercèrent les nuages, repoussant ainsi la pénombre qui régnait sur cette colline.
A suivre…
Message édité le 28-03-2005 à 02:55:26 par kalios |
| | kalios | | Le Loup Blanc-Capitaine | | | 79 messages postés |
| Posté le 30-03-2005 à 01:34:27
| Les années passèrent et ils décidèrent de se marier à la lueur de la pleine qui avait vu naître leur amour. Les habitants de plusieurs villages environnants y assistèrent et chacun amena une fleur différente en guise de cadeau. La tradition voulait que les jeunes mariés dansent pour la première fois ensemble dans ce cercle de vie. Une autre tradition voulait que le mari reçoive de la main de son père un glaive pour protéger sa famille. Le glaive avait été dans un métal bleuté. Le pommeau était finement ouvragé et décoré de fines feuilles d’or. Il passa son glaive à la ceinture. Chacun le regardait en disant qu’il avait l’allure d’un véritable guerrier. En entendant ça Kalios rit à gorge déployé, en clamant que sa musique suffirait à calmer la bête la plus féroce. En disant cela il saisit sa harpe et commença à chanter en s’agenouillant au pied de Démétria. Les personnes qui les entouraient commencèrent à frapper des mains et à danser…
Alors que la dernière note retentissait encore dans l’air, on entendit soudain un bruit d’ailes venant du ciel. Un son oppressant. Chaque coup d’aile ressemblait un coup de tonnerre. Les gens fixèrent le ciel et ils virent une nuée de démons ailés armés de pieux et de lances cacher la lune. Les convives commencèrent à courir dans tous les sens, renversant tout ce qui se trouvait sur leur passage, piétinant les moins rapides. Les gardes de la ville tentèrent de juguler l’hystérie générale en criant des ordres, mais la peur prenait le dessus. Certains villageois prirent leurs armes pour défendre leur famille et leur village. Kalios dégaina sa nouvelle arme et pria Démétria de courir se mettre à l’abri. Mais elle refusa de le quitter. Si elle devait mourir, elle voulait vivre les dernières minutes qui lui restaient avec lui. Les gardes tuèrent la première vague de démons… puis la deuxième… Mais bientôt ils furent débordés par le nombre. Kalios se battait avec la force du désespoir. La seule chose qui comptait, était de la protéger quoiqu’il arrive. Mais un démon plus habile que lui transperça le ventre. Il mit un genou à terre mais continua à lutter. Le sang coulait de sa profonde blessure. Puis un deuxième démon lui planta son épieux dans l’épaule. A bout de force il s’écroula face contre terre. Et avant de sombrer, il regarda Démétria en lui demandant de lui pardonner. Pardonner de ne pas avoir pu la protéger. Il tendit sa main en sa direction… La dernière vision qu’il eut, fut celle de voir l’être aimé se faire tuer devant ses yeux impuissant.
Il se réveilla plusieurs plus tard le corps et l’âme meurtris. Il rampa péniblement en direction du corps de sa femme. Des larmes emplies de tristesses et de colère commencèrent à sourdre. Une colère surtout envers lui, qui n’avait pas pu protéger la seule chose qui comptait dans sa vie.
Il pleura pendant des heures en serrant contre lui sa défunte femme. La robe d’un blanc immaculé auparavant, était couverte de son sang et celui de Kalios.
Après avoir pleurer toutes les larmes de son corps, il se leva péniblement et il emmena le corps de Démétria sur la colline ou tout avait commencé. Il la posa délicatement par terre, comme s’il ne voulait pas la réveiller. Puis il commença creuser une tombe avec ses doigts.
Une fois creusée il cueillit avec ses doigts meurtris toutes les fleurs qui l’entouraient. Il les déposa dans la tombe et coucha sa femme dessus. Après avoir fini, il fit de même pour chaque habitant du village.
Il se jura ce jour là devant les tombes de tous ses camarades, qu’il exterminerait chaque démon et chaque créature maléfique et qu’il n’aurait de repos tant qu’il n’aurait pas réussi cette quête.
Fin
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